D'ancien volontaire, il devient Vice-Président de l'asbl.
Robin Triffaux a passé son stage de fin d'étude dans notre association au Sénégal. Amoureux du pays et de ses gens, il a voulu plus s'impliquer et est devenu le Vice-Président de Solidarité Belgique Sénégal.
Voici son témoignage:
C’est lors de mon stage de dernière année de bachelier en Coopération Internationale que je découvre l’association Solidarité Belgique Sénégal. Assez rapidement conquis par l’identité de l’association et désireux d’expérience humanitaire dans un pays africain, c’est tout naturellement que je prends contact avec Lionel Croes, président de SBS.
Lionel est un amoureux du Sénégal. Un véritable passionné qui se donne à fond pour l’association. Il a directement su me rassurer concernant l’organisation de mon voyage et s’est rendu disponible pour répondre à toutes mes questions. N’ayant jamais vécu dans un pays si culturellement différent de ce que je connais en tant que belge, j’appréhendais pas mal les premières semaines suivant mon arrivée au Sénégal.
C’est donc le 4 février 2020 que je décolle de Paris direction Dakar. Une fois atterri, un taxi prévu spécialement pour mon arrivée m’attend et m’emmène jusqu’au village de Toubab Dialaw, où vit Lionel avec ses proches. La famille Ciss m’accueille chaleureusement. Lionel et ses frères Moustafa et Daouda me font découvrir leur village : la belle plage, les petits restaurants, les magasins alimentaires, le bar, … Pendant deux semaines, ils m’expliquent les coutumes, les traditions locales et m’intègrent à la vie quotidienne sénégalaise. J’ai également eu l’occasion de préciser avec Lionel de ma mission durant ces 4 mois de stage. Il m’explique que je réaliserai la suite de mon stage dans le village de brousse de Diarrere, où se trouve la « Maison des Tontons ».
Quelques jours plus tard, je prenais donc un taxi accompagné de Lionel en direction de Diarrére. Après quelques heures de route, nous atteignons le village et je découvre l’endroit où je resterai jusqu’à la fin de mon voyage. Lionel est resté avec moi toute la journée pour faire un tour du village et me présenter les personnes de références sur qui m’appuyer.
Même si les premiers jours ont été un peu difficiles dû au climat, à la poussière omniprésente, à la barrière linguistique, au confort, je me suis très vite senti comme chez moi notamment grâce à la gentillesse de Louis et Raymond (et de leurs familles) qui ont fait de moi un véritable sénégalais en quelques semaines. Une fois plus à l’aise, j’ai commencé à être beaucoup plus indépendant et entreprenant dans la vie quotidienne du village. On m’a très vite donné un nom sénégalais, afin de me montrer que je faisais désormais partie du village.
Au niveau des projets réalisé, Lionel me laissait une certaine liberté sur le terrain et un certain budget. Nous communiquions majoritairement par whatsapp. J’ai d’abord rendu réutilisable le poulailler, dans lequel j’ai élevé 25 poulets dans l’objectif de les revendre au Ramadan. Le jardin n’étant plus entretenu depuis quelques mois, nous avons également réalisé un grand nettoyage de plusieurs jours. Un autre projet était de mettre à disposition des petites parcelles cultivables aux femmes du village sur les terres de Louis, nous avons effectués quelques travaux pour rendre le champ opérationnel. Un groupe de 20 jeunes étaient initialement attendus en mission pendant deux semaines dans le village pour apporter du mobilier et repeindre les murs de l’école. Nous avions tout mis en place pour les accueillir mais leur vol a été annulé à cause du coronavirus. C’était une grande déception pour nous. Au-delà du travail de terrain, ma mission consistait également à améliorer la visibilité de l’association et à répondre à des appels à projets afin d’obtenir des financements. Je passais le reste de mon temps à travailler sur mon travail de fin d’études, que j’ai réalisé sur les enfants talibés.
J’ai essayé d’être concis dans mon partage de mon expérience de 4 mois au sein de l’association Solidarité Belgique-Sénégal, mais il me faudrait un livre entier pour raconter tous les bons moments et anecdotes vécues lors de ce stage. Une telle expérience peut faire peur, mais je conseille à tout le monde d’oser ! Ce voyage m’a marqué à vie et m’a convaincu de m’investir dans l’association.
Aujourd'hui, Lionel m'a proposé de devenir le Vice-Président de l'association et j'ai bien entendu accepté.
Si vous avez la moindre question, n’hésitez pas à me contacter. C’est avec plaisir que je répondrai à vos interrogations, quelles qu’elles soient.
Mes contacts :
Par mail : robin.triffaux@gmail.com
Par whatsapp : +32 492 05 08 44
bonjour
je suis sur le point d'envoyer un groupe de 10 jeunes (14/18 ans) sur diarrère en svi cet été que pouvez vous me dire sur la jeunesse locale
comment sont les conditions de vie sur ce village
merci de votre retour
lmor@casibordeaux.fr loic