Un roman đđ§đżââïž pour financer nos projets : Sortie du Lion Noir: Les SorciĂšres de Stambruges.
- Robin Triffaux

- 14 nov. 2021
- 4 min de lecture
DerniĂšre mise Ă jour : 17 nov. 2021
Que se passerait-il si un garçon du style dâHarry Potter, deÌbarqueÌ du SeÌneÌgal et peÌtri des croyances des marabouts africains, explorait la foreÌt de Stambruges, ses sorcieÌres et ses leÌgendes? Câest un peu ce quâa imagineÌ Lionel Croes dans une nouvelle saga, Le Lion Noir. Une fiction dâheroic fantasy eÌcrite pendant le confinement.

Nous y sommes presque, le premier tome de notre saga "Le Lion Noir" sortira début 2022, le premier volet est actuellement en cours de correction par Jennifer Wepierre. Les bénéfices de sa vente, via l'association, seront reversées à la construction d'un centre culturel au Sénégal.
Vu du ciel, le bois de Stambruges prend la forme dâune sorcieÌre... et ce nâest pas un hasard ! Câest ce quâexplique Lionel Croes, dans le premier tome de sa saga fantastique «Le Lion Noir». «Jâavais ce projet dâeÌcriture dans la teÌte depuis longtemps et jâai profiteÌ du confinement pour enfin mây mettre», preÌcise le jeune reÌalisateur qui vit la moitieÌ de lâanneÌe au SeÌneÌgal, au sein dâune famille de peÌcheurs qui lâa adopteÌ. Plusieurs mois par an, il revient toutefois sur sa terre natale aÌ laquelle il voue une passion tout aussi forte. « Jâavais envie dâeÌvoquer toutes les leÌgendes qui animent le village de Stambruges, notamment en hommage aÌ mon grand-peÌre qui fait partie des sorcieÌres. Cette culture heÌriteÌe de la tradition paiÌenne me fascine », avoue-t-il.
Tous les lecteurs qui achÚteront le roman via l'association contribueront à notre projet de construction d'un centre culturel au Sénégal. Ce dernier pourra accueillir différentes réalisation: film, projet, échange, présentation, projection, danse, exposition, formation, etc...

Vous pouvez découvrir ci-dessus notre couverture en avant-premiÚre. Jennifer Wepierre s'est démenée pour trouver Chloé Meyer, une graphiste talentueuse avec laquelle nous avons oeuvré durant plusieurs semaines pour créer cette fabuleuse illustration, si riche en détails. Nous sommes particuliÚrement fier du clin d'oeil à la chapelle de Notre-Dame de l'Arbre au Puits en arriÚre plan et j'espÚre que vous l'apprécierez autant que notre équipe.
Plus que jamais, nous avons besoin de votre présence bienveillante à nos cÎtés pour rester positifs, sereins et motivés.
Le premier tome du Lion Noir vous parviendra trĂšs bientĂŽt.

Pour participer Ă ce projet :
Nous avons choisi de numéroter 200 livres. (Numérotation à la main dédicacée)
Vous voulez nous aider à la construction d'un centre culturel et faire partie de ce projet d'édition ?
C'est possible via cette page ou via PayPal.
Vous recevrez un exemplaire en début d'année et votre nom sera dans notre roman.
Solidarité Belgique Sénégal
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Communication DON: Lion Noir Roman
Résumé:
Entrez en Wallonie, et pĂ©nĂ©trez dans Stambruges, lâun de ses petits villages mystĂ©rieux. DĂ©couvrez sa forĂȘt enchantĂ©e, et la lĂ©gende de son arbre guĂ©risseur, qui absorba durant des siĂšcles toutes les souffrances qui lui Ă©taient prĂ©sentĂ©es. Lâarbre fut abattu, arrachĂ© Ă la vie par des hommes cruels, mais son Ă©nergie lui survĂ©cut et les sept Ă©lĂ©ments qui la composaient furent offerts aux grandes familles dâautrefois pour ĂȘtre placĂ©s sous le contrĂŽle de puissantes sorciĂšres, dignes reprĂ©sentantes de chaque clan. Ă la recherche du pouvoir ultime, Balta le MalĂ©fique voulut les leur reprendre, car, une fois rĂ©unis, les sept Ă©lĂ©ments lui permettraient de voyager dans le temps. Afin de lâen empĂȘcher, les sorciĂšres sâexilĂšrent dans des mondes parallĂšles.
Lorsque lâĂ©lu du Lion Noir se prĂ©sentera, toutes reviendront, et les forces obscures seront lĂ , prĂȘtes Ă reprendre le combat.

Extraits:
Dans son vestibule, Juliana se prĂ©parait pour sa balade hebdomadaire au cĆur de la forĂȘt de Stambruges, cĂ©lĂšbre pour ses traditions, ses lĂ©gendes et ses mystĂšres. Il nâĂ©tait pas encore dix heures ce dimanche-lĂ , mais elle souhaitait profiter de la fraĂźcheur matinale que lui offrait encore le mois de juillet. La jeune femme observait dans le miroir son reflet Ă©lancĂ© et sa taille fille, soulignĂ©e par une longue chevelure brune aux reflets cuivrĂ©s. Si Juliana avait hĂ©ritĂ© de lâassurance et des grands yeux noisette de sa mĂšre, une ancienne beautĂ© qui dĂ©filait autrefois sur les podiums, elle nâen demeurait pas moins indiffĂ©rente aux regards admirateurs : cette Ă©ternelle cĂ©libataire prĂ©fĂ©rait le calme de son logis aux passions tumultueuses. Alors quâelle ajustait son foulard, ses yeux sâarrĂȘtĂšrent sur sa collection de figurines, emblĂ©matiques de son village de Wallonie. Elle eut une pensĂ©e pour sa mĂšre, dont elle tenait la passion pour les sorciĂšres et le folklore local. Un sourire aux lĂšvres, elle referma doucement la porte derriĂšre elle et sâĂ©loigna dâun pas tranquille, portĂ©e par le doux murmure des carillons Ă vent suspendus aux poutres de sa maison.
........
La jeune femme traversa la rue pour rejoindre lâorĂ©e des bois. Ce serait sa derniĂšre promenade avant son dĂ©part pour le SĂ©nĂ©gal, oĂč elle espĂ©rait se voir confier un enfant. La veille de ses trente-neuf ans, Juliana avait Ă©tĂ© bouleversĂ©e de recevoir une brochure sur lâadoption, alors quâelle hĂ©sitait Ă entreprendre cette dĂ©marche. « Je souhaite devenir maman », avait-elle souhaitĂ© de toutes ses forces avant de souffler ses bougies. CâĂ©tait son vĆu le plus cher et elle sâĂ©tait dĂ©cidĂ©e Ă lâexaucer. Ă prĂ©sent, elle Ă©tait impatiente dâentamer ce long voyage en terre africaine, mĂȘme si le doute lâenvahissait parfois : elle sâinquiĂ©tait de ne pas ĂȘtre Ă la hauteur de son nouveau rĂŽle de maman et craignait de ne pas savoir donner Ă cet enfant tout lâamour quâil mĂ©ritait. AbsorbĂ©e par ses pensĂ©es, Juliana sâĂ©tait naturellement dirigĂ©e vers lâarbre Ă loques. Le tronc de ce grand chĂȘne accueillait par centaines des vĂȘtements et des chaussures, des pansements et des bandages : toutes sortes dâobjets en tissu porteurs dâun mal que lâarbre seul semblait capable de guĂ©rir. Personne ne connaissait lâorigine de cette croyance, mais nombreux Ă©taient les villageois Ă lâentretenir, si bien que Juliana sâĂ©tait confectionnĂ© un bracelet protecteur Ă partir dâun morceau de son Ă©corce. Songeuse, elle sâassit sur un banc, face Ă la petite chapelle proche de lâarbre. Ce lundi allait probablement changer Ă jamais le cours de sa vie, et cela lâapeurait, la rĂ©jouissait et lâexcitait tout Ă la fois. Les yeux fermĂ©s pour mieux savourer la caresse du soleil, elle dessinait sous ses paupiĂšres les contours dâun visage juvĂ©nile.















































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